Le pique-tricot de samedi a eu lieu dans le jardin de l’Europe au soleil, au milieu des grands arbres et au bord d’un lac bleu ciel. De nouvelles venues qui ont semble-t-il bien apprécié la rencontre.

Ce pique-tricot a été une étape dans nos rencontres, dans l’évolution de nos « créations », dans le mélange de nos idées! Ma propre réflexion est partie d’une prise de conscience: le tricot, ce n’est pas si simple. Au départ, il faut l’envie de créer, à partir d’un simple fil dont la couleur ou la texture attirent cependant le regard et le toucher. Puis il faut oser, avoir confiance, accepter de faire, défaire, refaire: les trous, les mailles perdues, les nœuds, le fil qui s’emmêle autour des aiguilles. Pas grave, on progresse en faisant glisser les boucles les unes dans les autres, et avec prudence d’abord, on parvient à monter les mailles, tricoter un rang puis un deuxième rang puis un troisième rang…L’étoffe s’étoffe, ça se tient, la pelote diminue, les liens se consolident! L’assurance est là mais parfois ces aller-retours incessants deviennent répétitifs et la curiosité mènent plus loin: le point de riz! il est très beau ce point réalisé avec de la grosse laine je vous le conseille. Je m’investis, je prends des risques, j’alterne les points, je les invente! Et puis cette laine me déçoit, elle est douce mais quelle galère à tricoter, je regrette de l’avoir achetée… Tant pis je l’utiliserai de temps en temps pour embellir mes ouvrages. De toute façon la patience est de mise, à moins de tricoter de petits ouvrages afin d’avoir plus rapidement la satisfaction du travail fini et le plaisir d’avoir créé quelque chose de jolie et confortable. Tricoter à plusieurs est aussi une bonne façon de détourner le tricot et lever le nez. Mais pas facile non plus, les boucles sont irrégulières car tantôt très serrées tantôt très lâches, les diamètres des aiguilles sont tous différents et les couleurs n’en parlons pas! La couverture commune en projet n’est pas faite: un morceau de soi à partager et coudre avec celui des autres! Quelle déception, c’est humain, j’arrête… Mais finalement, peu importe si le pull se détend parfois, on l’aime toujours, et puis, quand on a acquis les bases, tout est possible. Avec un peu d’imagination et en considérant que la maille ne fait pas tout, un joli tissu fleuri réjouit mon écharpe, une perle éclaire mon pull, un bouton fait marrer mon bonnet. Il faut avoir confiance car on peut trouver, dès qu’un rang se corse, un point torse pour se sortir d’affaire. Et voilà que la fleur de Claire se transforme en vase pour pâquerettes. La guêtre de Sophie (enfin trentenaire, pour le tricot c’est mieux:-)) réchauffera une jambe puis l’autre à tour de rôle jusqu’à ce qu’elle ait une sœur, née d’un autre bain! Titi décide de transformer ses aiguilles en baguettes! Caroline tentera d’accepter de passer d’un rang à un autre en tricotant la dernière maille comme les autres. Céline laisse à sa jolie petite puce le boulot de finir son propre pull (après tout!). Quand à moi, je continue les mini-bonnets. Rien de plus naturel pour un pique-tricot que de crocheter des bonnets pour petits piques! A suivre sur le blog, peut-être une surprise en fin de semaine. Plus que 40 mini-bonnets!

petit pique tricoté

 

3 Responses to Pique-tricot: le tricot, la désillusion!

  1. Sophie dit :

    Très joli. PS: j’en suis à mon deuxième mini bonnet 😉

    • cannelle dit :

      il va falloir s’organiser un commando…!

      • Caroline dit :

        Hey, j’attends de les voir tous ces petits bonnets !!! … une photo, une photo, une photo!! 🙂
        Super chouette ce pique – tricot, un moment très sympa, et très enrichissant … manuellement !!!
        … à refaire, pour que je passe l’étape charnière du 4° rang … un vrai défi personnel! 🙂

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