Cette semaine, c’est la fête de la casquette. Je craque sur ce ruban, pastel et fluo à fois, qui ne manquera pas de renvoyer les rayons du soleil!
Je la crochète depuis le sommet comme un bonnet, en augmentant régulièrement les mailles serrées. Puis, pour le tour, tout droit, je réalise un point étoile, raffiné mais surtout qui se tient bien.
En mailles serrées à nouveau, je monte la visière dans un diamètre de crochet un peu moins important pour tenter de la rigidifier un peu… Mouais. Alors j’essaie un dernier rang en fil de fer très fin… et ça se tient!
1er septembre. Comme pour la préparation d’une cérémonie consacrée à l’esprit du soleil, je me lance dans la confection d’un chapeau ajouré, avec l’intuition (ou l’espoir) de voir débarquer l’été!
J’ai finalement laissé le raphia de l’épouvantail pour crocheter le chanvre planqué derrière les plants de tomates au fond du potager! ;-)… je reçois, cette pelote de 300 m, il y a quelques mois de chez Bellelaine. Le fil fin, souple et naturel, sent bon. Je le double et crochète en 3.
Départ au sommet, tout en brides: une boucle magique et ses huit brides, puis j’effectue des augmentations régulières sur une dizaine de tours. La galette n’est pas plate. Pourquoi? Je ne sais pas mais finalement ça m’arrange, car elle prend rapidement la forme ronde du crâne. J’allonge l’ouvrage de quelques tours sans augmenter pour passer les oreilles.
Enfin, je réalise le bord en doublant les mailles une fois sur deux au premier tour seulement. Les trois derniers tours ne comportent ni augmentations, ni diminutions. Noter que les brides sont piquées dans le brin avant de maille précédente, afin de donner un mouvement vers le haut.
Le galon, certainement très ancien, je le sors de ma collection et le couds délicatement juste avant le bord. Il tombe à point, aussi large qu’un rang de brides.
Léger et souple mais pas mou mou. Un chapeau digne de l’été indien qui nous laissera peut-être un peu de répit… et le temps de fumer le calumet de la paix avec la météo au coin du feu!